Très souvent, la solution miracle à un problème n’existe pas. D’ailleurs, il n’est pas rare de voir les entreprises essayer plusieurs stratégies avant de trouver la bonne. C’est ce qu’on appelle une approche d’essais et d’erreurs.  

En marketing, on fait souvent référence à cette approche en utilisant le terme « tests A/B ». Un test A/B peut prendre plusieurs formes. Par exemple, une entreprise pourrait lancer deux campagnes distinctes sur les réseaux sociaux en même temps afin de pouvoir comparer les résultats préliminaires des deux campagnes. La campagne qui fonctionne le mieux pourra officiellement être lancée avec un budget complet. 

En procédant par essais et erreurs, les entreprises parviennent à mettre de l’avant des stratégies testées et optimisées selon des contextes et problématiques précises. 

Plusieurs approches peuvent être adoptées pour mettre en place des stratégies d’essais et d’erreurs. Les tests A/B sont l’une de ces approches.  

Également, on peut penser à la création de prototypes pour la mise en marché d’un nouveau produit. Bien que ces prototypes ne soient pas prêts à être mis en marché, ils peuvent permettre aux entreprises de connaître l’avis de clients potentiels et de perfectionner le design du produit en développement.  

Certaines petites entreprises préfèrent adopter la méthode « Do Fast, Break Things ». L’approche vise à exécuter un projet sachant très bien qu’il ne peut pas réussir. Cette méthode permet d’acquérir de nouvelles connaissances tout au long du processus afin de pouvoir établir des stratégies qui fonctionneront à l’avenir.  

Bref, les stratégies d’essais et d’erreurs ont toutes un risque en commun : échouer. Or, c’est en échouant qu’on apprend à optimiser les prochains essais. 

Une erreur haute en couleur ! 

Plusieurs grandes entreprises lancent des dérivés de leurs produits phares afin de créer le buzz. Parfois, leurs essais se transforment en erreurs. C’est le cas de Heinz, en 2000, qui avait lancé une gamme de Ketchup qui fait encore parler aujourd’hui.  

En lançant son Ketchup mauve, Heinz espérait ravir le cœur des plus jeunes. Or, ils ont plutôt réussi à lever le cœur des parents… En 2006, la gamme fut retirée des tablettes. 

La boîte et l’humain 

L’entreprise BABOU Style de la région de Granby vend des chaussettes en fibres de bambou. Le design de l’emballage de leur produit est distinct : vert avec un panda. Sur les réseaux sociaux, BABOU Style avait l’habitude de mettre de l’avant la boîte dans ses publications. Après quelque

temps, les mentions « j’aime » ont commencé à diminuer. En se questionnant, l’entreprise convient d’essayer divers types de publications afin de trouver la bonne formule. Après quelques erreurs, ils concluent d’inclure des visages humains dans les publications. En procédant ainsi, les mentions « j’aime » ont monté en flèche. 

AVANT 

10 mentions j’aime 

APRÈS 

38 mentions j’aime 

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